lundi 6 juillet 2015

#Greferendum: NON et apres?

J'annonçais pour mon prochain article une trilogie, j'ai eu bien envie de réagir sur l'actualité gréco-européenne à chaud. Depuis hier soir les éditions spéciales s'enchaînent sur les médias internationaux. Moi je suis très attaché à Radio France International (Rfi) qui n'a pas dérobé à la règle avec Dominique Bayard, Abla Junaidi pour le direct où nous avons entendu des "OXI". Selon l'Agence France Presse (AFP) le NON l'emportait à 61,21% sur la moitié des bulletins dépouillés. Marine Lepen s'en félicite sur son compte Twitter officiel "Belle et grande leçon de démocratie ce NON grec. Les peuples sont de retour!". Je ne suis pas européen j'ai entendu Macky Sall le président Sénégalais se réfugier derrière se prétexte pour ne pas commenter cette situation. Moi je suis attaché au monde de l'économie et des finances. Tout d'abord j'ai envie de dire Bravo aux peuples grec pour avoir été des jusqu'au-boutistes. Que veut dire ce NON? " On veut rester dans la zone Euro , on ne veut plus rembourser mais prêtez-nous encore" Si même un ami vient me raconter ça j'aurais du mal à lui parler. Selon moi ce référendum conduira la Grèce sur une voie tortueuse, pleine de désespoir. Tsipras et Varoufakis grâce à leurs fougues corrompent les grecs. Ils ont gagné ce coup si en organisant ce référendum au lieu de garder ses fonds pour autres choses suivez mon regard. Jusqu'à quand gagneront-ils? Les nuages s'amoncèlent dans le ciel d'Athènes mais les grecs peut-être aveugles ne les voient pas Ils jubilent. Iannis Varoufakis le très énergique ministre des finances grec a annoncé sa démission sur son blog. Ce n'est que le début du commencement comme le disent les Fils du Vent (TOOFAN). La situation financière du pays est catastrophique depuis quelques années Georges Papandréou n'aura jamais réussi à remettre le pays sur de bons rails. Et cela va aller de mal en pire si Tsipras et son gouvernement ne changent pas de méthodes. Une méthode que je trouve trop forte pour cette Grèce faible. Les résultats du référendum sont là. Beaucoup s'en réjouissent, on rentre plutôt dans une phase délicate de la crise. Les prochaines discussions seront plus difficile à mon avis. Sommes-nous dans un cercle vicieux? Un "Grexit" je n'y crois pas encore une fois mais que Tsipras et ses amis adoptent une posture pour de vrais discussions qui déboucheront sur un accord. J'ai choisi mon camp. Des commentaires vont pleuvoir je sais. Je vous attends. Aristide Bruce

5 commentaires:

  1. Tout(zone euro, Grèce, la troika, FMI, délai,...) ça, sans te mentir est trop loin de moi pour que je m'en préoccupe réellement. Peut-être ce cas me servirait d'histoire mais dans le brouhaha que font tous ces médias, je préfère me mettre des bouchons sinon des filtres dans les oreilles pour n'écouter que ce que je veux. Qu'il y ait "Grexit" ou pas, je m'en contrefous royalement.
    Au passage, bonne relation(du verbe relater) des faits, de ta position. Je sais nous ne sommes pas obligés d'écrire sans faute mais quand nous le faisons, c'est plus joli et plus plaisant à lire.
    J'attends de lire "la trilogie" et je considère ce billet comme abordant un non-événement...
    Bonsoir!

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  2. Patrick Patrick ça nous concerne tout autant que la Grèce et la zone Euro, tu sais bien que le Fcfa est arrimé à l'Euro et que si tu t'aventures à raconter des verités pour secouer un peu les choses tu perds ta place dans le prochain gouvernement Suis mon regard....
    Merci pour le soutient..
    Je cuisine la trilogie ça vient

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. Merci pour le billet mon pote.
    Je ne suis pas Hélène mais cette affaire de dette grecque m’intéresse ces temps-ci.
    Pour commencer, prends ceci: On n'apprend pas la démocratie à celui qui l'a inventée.
    Bon, parlons Economie. Là où je pense que tu te trompes c'est que tu interprètes mal, à mon avis, le message des Grecs durant ce referendum. Les gars veulent bien rembourser (Tsipras en tout cas), mais de façon échelonnée. Pas sous la férule d'une bande de capitalistes qui ne jurent que par une cure d'austérité insupportable. Rediscutons sérieusement, c'est tout. Vous ne pouvez pas faire l'Europe en cherchant à défaire la Grèce.
    Et puis, mon pote, quand tu traites Varou et Alexis de ''...grâce à leurs fougues corrompent les grecs...'', je trouve que c'est injuste. Ces deux-là peuvent aujourd’hui se targuer de ne pas faire partie d'une classe dirigeante connue pour sa démagogie et son rapport affectif avec la corruption. Papandréou fils et sa clique ont aussi leur responsabilité dans cette crise. Tsipras aime son peuple. Il reste fidèle à ses promesses.
    Pardons d'avoir été un peu long. Ce n'est pas dans mes habitudes.
    Amicalement

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  5. Merci bien Augustin, intervention tres claire. On sent que même si tu ne le veux pas tu es devenu Hélène.

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